Berthe le silence de ma mere est une autobiographie romancée d'une femme de Québec,
dont la vie bascule à l'âge de 38 ans alors qu'elle apprend que... sa mère n'est pas sa mère.
Ceci est mon histoire. Je suis née le 30 juillet 1951. Dans les années ’50, à l’époque de la Grande Noirceur, la religion catholique imposait ses lois et sa volonté aux Canadiens français. Dans ce contexte sévère, une jeune fille « qui était tombée enceinte » sans être mariée avait commis une faute grave. Elle faisait la honte de la famille et était très mal vue de la société. Aussi, pour empêcher les commérages, on l’envoyait dans un endroit éloigné, à l’insu de tous. Ou bien, on enfermait la malheureuse au couvent, chez les « bonnes sœurs » comme on appelait les religieuses du temps.
Pour les plus jeunes à la maison, pour la parenté et le voisinage, le père et la mère devaient justifier l’absence de leur fille enceinte en racontant qu’elle était aux études en ville ou partie travailler à la campagne. On inventait une tapisserie de mensonges bien étoffés pour éviter le scandale. Personne ne devait être au courant que l’exilée avait eu un bébé.
Certains de ces enfants illégitimes restaient dans la famille, mais la plupart étaient donnés en adoption. Ils savaient peut-être qu’ils étaient adoptés ou ils l’apprendraient un jour, parfois vingt, trente ou quarante ans plus tard.
Berthe est l’une de ces enfants.
J’ai
écrit cette autobiographie romancée parce que j’avais besoin d’exprimer mon
vécu et non en guise de thérapie. Vous découvrirez à mesure du défilement des
chapitres et des photos que les situations et les événements se sont produits
dans ma famille et dans bien d'autres au Québec. Bien sûr, si j’étais née dans les années 2000, la
situation aurait été bien différente… Mais, à l’époque de ma naissance, la vie
se jouait autrement.
Est aussi disponible en anglais : BERTHE My Mother's Silence
Mise à
jour de la loi au Québec
Il y a de l’espoir pour les adoptés et les parents pour qu’enfin,
ils se retrouvent les uns et les autres, suite à l’adoption de
La loi 113, le 16 juin 2018
Le sceau de confidentialité a été
levé sur plus de 300 000 dossiers d’adoption!
- le scellé qui empêchait les adoptés de connaître
leurs origines-
Cette loi donne désormais aux orphelins et aux enfants adoptés dans les années 1920 à 1970,
la possibilité de connaître l’identité de leurs parents biologiques.
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